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PACES

Explication de la réforme PACES de 2020

En 2020, une réforme majeure a transformé l’accès aux études de médecine en France. La disparition de la PACES et du numerus clausus a modifié en profondeur le parcours des étudiants et les critères de sélection. Mais derrière cette évolution, de nombreuses questions persistent : le nouveau système est-il plus juste ? Plus efficace ? Ou a-t-il seulement déplacé les difficultés sans réellement les résoudre ?

Avant la réforme : un concours unique et une sélection drastique

Avant 2020, l’entrée en deuxième année des études de médecine, de pharmacie, d’odontologie et de maïeutique passait obligatoirement par la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES). Cette année préparatoire était caractérisée par une sélection extrêmement stricte reposant sur un concours national classant.

Le fonctionnement du système PACES

Le classement au concours était le seul critère d’admission, avec un numerus clausus strictement fixé par l’État. Seuls les mieux classés pouvaient poursuivre, tandis que les autres devaient soit redoubler (une seule fois), soit se réorienter définitivement.

Des limites majeures

  • Un taux d’échec très élevé : 80 à 85 % des étudiants échouaient dès leur première tentative.
  • Une pression concentrée sur une seule épreuve, sans prise en compte des compétences humaines ou pratiques.
  • Une sélection uniforme, favorisant les profils académiques scientifiques sans diversité.

Une crise du nombre de médecins

En parallèle, le numerus clausus a aggravé la pénurie de médecins, particulièrement en zones rurales. La sous-évaluation des besoins a conduit à un vieillissement du corps médical et à la formation d’importants déserts médicaux, notamment dans des régions comme la Creuse ou certaines zones d’Île-de-France.

Pour pallier ces problèmes, le gouvernement a décidé de supprimer le numerus clausus et la PACES, afin d’augmenter le nombre de médecins formés et diversifier les profils des étudiants.

Après la réforme : un accès diversifié mais une sélection toujours stricte

Face aux limites du système PACES et à la pénurie croissante de médecins en France, la réforme de 2020 a profondément modifié l’accès aux études de santé. Son objectif était double : diversifier les profils des étudiants et former davantage de médecins pour répondre aux besoins du territoire.

Une nouvelle organisation en deux voies d’accès

Désormais, les étudiants peuvent intégrer la deuxième année de médecine via deux parcours :

Réforme PACES

Le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique)

  • Une première année centrée sur les sciences de la santé, mais avec une mineure dans une autre discipline (droit, économie, lettres, etc.).
  • La sélection repose sur les notes obtenues tout au long de l’année. Les meilleurs sont admis directement, tandis que d’autres passent un oral de rattrapage.
  • Pas de redoublement possible. En cas d’échec, l’étudiant doit se réorienter vers une licence.

Les L.AS (Licences avec Accès Santé)

  • L’étudiant suit une licence classique (biologie, droit, psychologie…) avec une option santé.
  • À la fin de l’année, il peut candidater en médecine selon ses résultats académiques et parfois un oral.
  • Contrairement au PASS, un redoublement est possible, ce qui permet une seconde tentative.

Fin du numerus clausus… mais pas du numerus apertus

Si le numerus clausus a été supprimé, le nombre de places en deuxième année reste toujours limité. Désormais, chaque université fixe son propre numerus apertus en fonction de ses capacités d’accueil et des besoins locaux en médecins.

Numérus Aperçus Médecine 2021-2025 :

L’idée était d’adapter la formation aux réalités du terrain pour mieux lutter contre les déserts médicaux. Toutefois, cette flexibilité n’a pas suffi à résoudre la crise. De nombreuses facultés n’ont pas significativement augmenté le nombre de places, et les étudiants continuent de privilégier les grandes villes, laissant certaines zones rurales sous-dotées en médecins.

Une sélection toujours exigeante, mais plus opaque

Si la PACES et son concours unique ont disparu, la sélection reste très difficile et suscite des critiques :

  • Moins de transparence : Chaque université fixe ses propres critères de sélection, rendant l’évaluation moins lisible qu’un concours national.
  • Une pression constante : Les étudiants doivent maintenir une moyenne très élevée toute l’année au lieu de se préparer à une seule épreuve.
  • Des inégalités entre universités : Certaines facultés sont beaucoup plus sélectives que d’autres, créant des écarts d’accès selon les régions.
  • Un désavantage pour les L.AS : Ces étudiants, ayant suivi moins d’enseignements en santé que les PASS, rencontrent des difficultés en deuxième année.

Des résultats contrastés sur la pénurie de médecins

L’un des objectifs majeurs de la réforme était d’augmenter le nombre de médecins pour répondre aux besoins du système de santé. Mais dans les faits, l’impact reste limité :

  • Le nombre d’internes en médecine a diminué en 2024, avec 1 000 étudiants de moins que l’année précédente, aggravant les tensions dans les hôpitaux.
  • Certaines filières restent en crise, notamment la pharmacie, où plusieurs milliers de places sont restées vacantes.
  • Les jeunes médecins continuent de privilégier les grandes villes, et les incitations à s’installer en zones sous-dotées restent peu efficaces.

Si la réforme a permis d’élargir les voies d’accès aux études de santé, elle n’a pas encore répondu aux défis majeurs du manque de praticiens et des inégalités d’accès aux soins.

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