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fin du numerus apertus

Fin du numerus apertus annoncée dès juin 2025

La loi du 27 juin 2025 met fin au numerus apertus en médecine. Cette nouvelle règle marque un tournant pour les études de médecine en France. En actant la fin du numerus apertus, le gouvernement a ouvert la porte à une nouvelle ère pour des milliers de lycéens et d’étudiants en PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et en LAS (Licence avec option Accès Santé). Cette annonce, attendue par beaucoup, soulève une vague d’espoirs mais aussi de nombreuses interrogations. Une question domine néanmoins toutes les autres : l’accès à ces études exigeantes sera-t-il plus simple ?

Il convient de le dire d’emblée : la sélection ne disparaît pas, elle se transforme profondément. Elle quitte une logique purement comptable pour adopter une approche plus globale, où la qualité du parcours de l’étudiant prime. Comprendre les nouvelles règles du jeu est aujourd’hui la première étape pour toute préparation sérieuse et réussie.

Pourquoi supprimer le numérus apertus ?

  • Une inadéquation entre l’offre de soin et la démographie médicale. Le pays fait face à un déficit structurel de praticiens, que les ajustements progressifs du nombre d’admis n’ont jamais permis de résorber. Pour assurer une couverture sanitaire efficace sur le territoire, il était devenu impératif de former un volume de professionnels bien plus conséquent.
  • Une fuite massive des talents vers l’étranger. Un nombre significatif et grandissant de bacheliers français choisissait de contourner de s’expatrier pour leurs études médicales. Mettre fin à la limitation du nombre d’étudiants vise à rendre le cursus français plus accessible et à inverser cette tendance. L’objectif encore une fois étant de conserver nos futurs soignants sur le sol national.
  • Des disparités territoriales dans la gestion des effectifs. L’ancien système de régulation, piloté au niveau local, créait des situations paradoxales. Il accentuait la pénurie de médecins dans certaines régions tout en provoquant, dans d’autres, une saturation des capacités d’accueil en milieu hospitalier pour la formation pratique des étudiants, ce qui nuisait à la qualité de leur apprentissage sur le terrain.

La sélection change, mais elle ne disparaît pas !

  • Avant : Un quota de places fixe limitait l’accès à la 2ème année. Seul le classement final comptait.
  • Maintenant : Le nombre de places dépendra des besoins en médecins de chaque région et de la capacité réelle des universités à bien former (profs, stages, locaux).
  • Conséquence : La sélection reste forte car il y a toujours plus de candidats que de places. Elle ne se base plus sur un chiffre, mais sur la qualité du dossier.

Pendant des décennies, le numerus clausus a imposé un nombre de places fixe et limité au niveau national. En 2020, la réforme a introduit le numerus apertus, un système qui donnait aux universités et aux Agences Régionales de Santé (ARS) la possibilité de fixer elles-mêmes un nombre de places, en fonction de leurs capacités et des besoins de leur territoire.

La nouvelle loi supprime ce principe de quota prédéfini. Alors, comment la régulation s’opère-t-elle désormais ? Le paradigme s’inverse. La loi stipule que le nombre d’étudiants à former doit d’abord répondre aux besoins réels de santé du territoire. Ce sont ces besoins qui deviennent le critère numéro un. Ensuite, les universités doivent démontrer qu’elles possèdent les capacités de formation qualitative pour accueillir le nombre d’étudiants nécessaire. Cela inclut le nombre d’enseignants, la taille des locaux, et surtout, la disponibilité de terrains de stage en milieu hospitalier pour les années cliniques.

Même en augmentant les promotions, toutes les facultés réunies ne peuvent pas former 50 000 médecins par an. La compétition entre étudiants existera toujours. Simplement, elle ne se jouera plus sur le passage d’un « cut » numérique, mais sur la démonstration d’un profil académique et personnel apte à suivre un cursus long et exigeant. La question n’est plus seulement « suis-je dans les 300 premiers ? », mais « mon dossier prouve-t-il que je serai un excellent futur professionnel de santé ? ».

Le profil de l’étudiant qui réussit

Le sprint final ne suffit plus, c’est le marathon qui est récompensé. Dans l’ancien système, un étudiant pouvait compenser un semestre moyen par une performance exceptionnelle aux examens finaux. Tout ça, c’est fini. Les universités favorisent désormais :

La régularité

Des résultats excellents et constants, de la Terminale à la fin du PASS/LAS, sont plus importants qu’un seul pic de performance. En effet, un dossier qui témoigne d’une progression constante ou d’un maintien à un haut niveau d’excellence tout au long de l’année de Terminale, puis de l’année de PASS ou de LAS, enverra un signal très fort. Il prouve une maturité, une organisation et une éthique de travail bien plus révélatrices qu’une simple performance ponctuelle. Chaque évaluation, chaque partiel, chaque note obtenue dans les matières fondamentales comme dans les options « mineures » contribue à peindre le portrait d’un étudiant fiable et investi.

La cohérence

Des choix de parcours et d’options qui montrent un projet professionnel réfléchi. Un étudiant qui choisit une mineure en droit de la santé, en psychologie ou en sciences de l’ingénieur et qui y obtient de bons résultats montre une curiosité intellectuelle et une vision stratégique. Il ne subit pas son parcours ; il le construit. Cette cohérence peut faire la différence entre deux dossiers académiquement équivalents. Il s’agit de prouver que l’on ne choisit pas médecine par défaut, mais que l’on bâtit un projet professionnel réfléchi.

L’excellence

Le niveau académique exigé reste très élevé. La maîtrise parfaite des sciences fondamentales (biologie, chimie, physique) et des matières spécifiques à la santé reste le socle sur lequel tout le reste est construit. La différence est que cette excellence doit maintenant être visible sur la durée, et non plus seulement lors d’un unique concours final.

Le choix de l’université devient stratégique

Toutes les facultés n’auront pas les mêmes capacités. Avec la nouvelle loi, toutes les universités ne se vaudront pas. Certaines, dotées de grands CHU, de nombreux partenariats et d’une longue tradition de formation médicale, pourront augmenter leurs effectifs plus facilement que d’autres, plus petites ou moins bien dotées. Le choix de sa faculté sur Parcoursup devient donc un acte hautement stratégique. Il ne s’agit plus seulement de choisir une ville, mais d’évaluer le potentiel réel d’une institution.

Pour choisir, il va falloir enquêter :

  • Consulter les rapports des universités et des Agences Régionales de Santé (ARS).
  • Poser des questions précises aux Journées Portes Ouvertes (sur les stages, l’encadrement).
  • Évaluer la taille et la réputation du CHU local.

La capacité de formation en 4ème, 5ème et 6ème année dépend directement du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et des hôpitaux partenaires. Une faculté adossée à un grand CHU reconnu, avec de nombreux services spécialisés, offrira logiquement plus de places de stage qu’une université liée à un réseau hospitalier plus modeste. Une simple recherche sur la taille, la réputation et les spécialités du CHU de la ville peut vous en apprendre beaucoup.

5 actions pour construire un dossier solide avec la fin du numerus apertus !

  1. Excellence constante : Viser de très bons résultats réguliers dès la Terminale.
  2. Méthode efficace : Apprendre à travailler intelligemment (planning, synthèse).
  3. Projet clair : Mûrir sa motivation pour les études de santé.
  4. Communication soignée : Savoir exprimer ses idées clairement.
  5. Équilibre de vie : Gérer son énergie et son stress pour tenir sur la durée.

En conclusion, la fin du numerus apertus est une évolution positive qui remet la qualité et le projet de l’étudiant au centre du jeu. Loin de supprimer la difficulté, elle la redéfinit. Le chemin vers les professions de santé reste un parcours d’excellence qui exige une préparation rigoureuse, stratégique et individualisée. Pour les candidats sérieux et bien accompagnés, cette réforme représente une véritable occasion de faire valoir leur potentiel bien au-delà d’un simple classement à un concours.

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